11/23/2006

IPY


Il 2007 è l'Anno Internazionale Polare (www.ipy.org).
Io partecipo con un mio progetto denominato "Carta dei Popoli Artici". Ho coinvolto anche un gruppo di ricercatori italiani.Il link al mio progetto è:
http://www.ipy.org/development/ideas/national/idea251.pdf

11/21/2006

osos polares



HAN ENCONTRADO 20 NADANDO EN MAR ABIERTO
Los osos polares se ahogan por el deshielo del cascote ártico
NUEVA YORK.- Cada vez más osos polares se mueren ahogados debido al deshielo del Ártico, según un estudio científico de un departamento gubernamental de EEUU que cita el diario The Wall Street Journal.
El Servicio de Gestión de Minerales del Departamento del Interior, en un informe que se publicará mañana, calcula que, en el momento en que se hizo un reconocimiento aéreo del Ártico en septiembre del año pasado, 40 osos polares estaban nadando en el mar lejos de cualquier témpano de hielo y "muchos de ellos probablemente se ahogaron".
Los investigadores contabilizaron cuatro cuerpos sin vida flotando en el mar durante el reconocimiento, que se hizo cuando el cascote polar se había retirado a 260 kilómetros al norte de la costa de Alaska, marcando un nuevo récord de deshielo.
En los 25 años de reconocimientos aéreos, no se había visto más de un oso solo nadando en mar abierto al año, y muchos años no se encontró ninguno.
Un catedrático de Biología Marina de la Universidad de Alaska, Richard Steiner, comentó al diario: "Para cualquiera que se pregunta cómo afectará el calentamiento global y la reducción del hielo a los osos polares, la respuesta es sencilla -se mueren".
La organización ecologista Greenpeace ha puesto en marcha una campaña televisiva que muestra cómo una osa y su cachorro se hunden en el mar al deshacerse el témpano de hielo que les apoyaba y que advierte: "Los osos polares podrían extinguirse dentro de poco debido al calentamiento global".

11/20/2006

Congresso inuit a Parigi



( Nella foto l'autore dell'articolo nella Groenlandia Orientale)

A Parigi c'è stato un importante congresso di studi sugli inuit.
Ho preparato un breve lavoro per l'occasione. Sul blog non pubblico tutto l'articolo, ma solo alcune parti. Ho tolto le
note e la bibliografia.

Notes d’un voyage au Groenland oriental.
GIANLUCA FRINCHILLUCCI


Résumé/Abstract :
Cet article entend présenter brièvement deux aspects de la culture inuit traditionnelle dans leur contexte contemporain: la langue et « le parfum de l’âme », une synesthésie commune à d’autres sociétés. L’informateur est un chasseur de quarante-cinq ans environ (district d’Ammassalik), et l’interprète, un alpiniste du Haut Adige qui vit depuis plus de vingt ans dans ce district.


Mots clef
: Inuit, Groenland, chamanisme, âme, synesthésie, Ammassalik, chasse.(...)


L’entretien
Cette communication retranscrit nos entretiens avec notre principal informateur : T. I., chasseur d’Ammassalik. Son grand ami R. P., alpiniste du Haut Adige, a assuré la traduction depuis le dialecte oriental du groenlandais vers italien : lui-même vit à Ammassalik depuis plus de vingt ans et connaît parfaitement les traditions locales. Les conversations ont été enregistrées en septembre 2002, mars 2003 et en août 2005 par mes soins.

La question envisagée était essentiellement double : la langue et le concept, décrit par Ignatussen et confirmé par P., de «parfum de l’âme », mythe étiologique expliquant la signification et la raison de la coutume sociale qui veut que les Inuit se saluent en se frottant le nez ou se reniflant.
Tobias Ignatussen ne connaît pas avec précision son âge, il pense avoir à peu près quarante cinq ans, et comme son père, il est chasseur de profession. Lors de nos conversations, il évoque longuement son rapport avec la chasse et le phoque. Il affirme « sentir » la présence de cet animal, même à une très grande distance ; par ailleurs, il peut comprendre s’il s’agit d’une femelle dont ses petits ont besoin ou d’un animal qui peut être chassé par les hommes. D’emblée, il précise que les Occidentaux le perçoivent comme un « monstre », parce qu’il tue des phoques ; il connaît très bien la campagne de Greenpeace contre l’abattage des bébés phoques. Mais à l’instar des autres chasseurs d’Ammassalik, il n’a jamais tué de bébés phoques.
Je l’interroge sur ses débuts de chasseur : « … j’ai commencé dès l’enfance, mais je ne rappelle pas à quel âge précisément, car j’étais trop jeune. Je sais seulement qu’à quatre ans j’avais déjà tué mon premier phoque. Je ne suis pas allé à l’école parce que je chassais avec mon père. Les chasseurs tournaient pour voir où les phoques se trouvaient et quand ils étaient sûrs de l’endroit, ils construisaient une maison de terre. C’est pour cette raison que je ne connais pas l’endroit où je suis né. Durant mon enfance, nous sommes remontés de 250 km vers le nord, vers Tasiilaq. »

Quel rapport entretient-il avec les proies ?
« Pour moi, le phoque c’est la vie; sans lui, je mourrais tout de suite ».

Il dit éprouver également beaucoup de respect pour l’ours blanc et la baleine. Parler avec les animaux, avec le requin par exemple :

« Je lui présente mes excuses pour l’avoir chassé et une fois que je l’ai tiré sur la glace, je grave sa nuque. À travers le trou ainsi dessiné sort l’âme qui retourne à la mer et s’adresse aux autres requins : “Laissons tranquilles ces chasseurs, si nous dévorons tout le poisson ils n’auront plus rien à manger et mourront – allez-vous-en d’ici” ».

Nous avons soumis à T. I. le questionnaire ethnolinguistique et élaboré les échantillons recueillis. Il nous a raconté que sa première langue, écrite et parlée, est le groenlandais occidental (kalaalliut). Il parle également le danois, ainsi qu’un anglais correct. Chez lui, ce père de famille, tente de maintenir le groenlandais oriental. Il nous explique que le problème de la langue est une affaire des plus sérieuses pour ses enfants : en effet, l’école enseigne le groenlandais occidental là où la famille Ignatussen vit en groenlandais oriental, là où les enfants devront connaître le danois à l’âge adulte.
Selon T., l’école devrait aussi enseigner le groenlandais oriental à l’aide de supports déjà existants, comme les poésies, les chants et les textes traditionnels ; pour sa pratique et sa diffusion, la radio pourrait être un relais efficace, en complément de la télévision locale qui ne transmet des programmes en groenlandais oriental que deux heures par jour.
Un élément essentiel de nos conversations avec T. est « le parfum de l’âme ». T. explique que, pour connaître la nature d’une personne, il est très important de sentir « l’odeur de l’âme ». Pour ce faire, il faut s’approcher des narines de l’autre et inspirer fortement. Il est ainsi possible, par le nez, de « sentir » directement le « parfume de l’âme » et de comprendre aussitôt si la personne est bienveillante ou malveillante. R. P. qui traduit, confirme :
« On raconte qu’au Groenland nous nous embrassons avec le nez. C’est une blague, ce n’est pas vrai. Les Groenlandais s’embrassent avec la bouche comme tout le monde, mais également avec le nez. C’est une approche très intéressante, et qui n’a rien d’érotique ou de sexuel, non, pas du tout ! Les interlocuteurs ainsi en présence se voient, se regardent dans les yeux et puis se rapprochent ; les yeux ne sont qu’une partie des choses, mais l’odorat, le nez complètent l’approche. Si tu es presque leur ami ou s’ils veulent te connaître mieux, alors ils te permettent d’approcher, t’enlacent et, de leur nez, cherchent le tien pour percevoir ensuite « l’odeur de ton âme ». Ils disent que cette âme est première ; les bras les pieds ont également une âme, mais secondaire. L’âme principale demeure, à leurs yeux, dans le cœur. C’est celle-ci qui dégage une odeur. »


La perception de cet élément archaïque est commune à d’autres contextes chamaniques et ethnographiques ; on le retrouve ainsi dans le nord des Andes péruviennes où le chaman perçoit la puanteur, l’odeur de mort qui l’avertit de l’esprit malfaisant (mal corazón) émanant d’un individu, comme en témoigne Mario Polia .
Quelques peuples du Nord disent que le soleil, la lune « chantent » ou « sifflent » leur lumière , et le professeur Cesare Pitto, lors d’un travail de terrain au Nunavut, a observé que des Inuit sifflent à l’aurore boréale pour la voir danser .
Dans la tradition religieuse chrétienne, il existe une phénoménologie qui présente quelques aspects analogues et auxquels on a communément donné la définition d’« odeur de sainteté », c’est-dire le signe tangible d’une élévation spirituelle et d’une participation à la communion des saints qui se traduisent par divers signes, comme la non corruption du cadavre.
Cette synesthésie est également présente dans la tradition littéraire, notamment dans la poétique, en Occident comme en Orient ; il suffit de rappeler par exemple, cet extrait de Tacite :
«Au-delà des Suioni nous trouvons encore une autre mer, tranquille et presque stagnante. Si l’on croit que cette mer constitue l’extrême limite qui entoure la terre, c’est parce que les derniers feux du couchant hésitent jusqu’à l’aurore, avec une luminosité qui fait pâlir les étoiles. On raconte qu’il est possible d’écouter le lever du soleil au-dessus des vagues et de voir la forme de ses chevaux ainsi que les rayons sur sa chevelure »

Ou encore au Japon cette jolie synesthésie qui affleure dans un des haikus du célèbre Matsuo Bashô (1644-1694) :
Umi kurete La mer qui sombre
Kamo-no koe Le cri d’oies sauvages
koroga-ri shiroshi Blancheur évanescente

Ricerca polare


Riporto un articolo pubblicato su ALMANACCO DELLA SCIENZA del CNR dove è citato il mio lavoro.



I musei sotto la lente del Cnr


A Fermo si salvaguarda il mondo artico

Forse l’ultimo posto dove immagineremmo di collocare un museo dedicato al mondo artico e alle sue culture sarebbe l’assolata costa marchigiana. Invece, proprio sul mare di Fermo, nella provincia di Ascoli Piceno, sorge il Museo Polare Etnografico 'Silvio Zavatti' dedicato agli ambienti, ai popoli e alle ricerche polari artiche italiane, un museo di grande interesse scientifico, unico nel suo genere in Italia.
Il Museo è allestito all’interno dell’ottocentesca Villa Comunale Vitali, che ospita una serie di musei scientifici ed è parte integrante dell’Istituto geografico polare, fondato da Silvio Zavatti nel 1944, in seguito alla passione nata per gli iceberg durante i suoi viaggi come Capitano di lungo corso. A lui si deve anche la nascita della rivista “Il Polo” (tuttora pubblicata e divulgata a livello internazionale) e numerosi progetti per la costruzione di una base italiana nel settore antartico norvegese.
Negli ultimi anni il Consiglio nazionale delle ricerche si è avvalso della collaborazione del Museo Polare di Fermo nella realizzazione di molti progetti scientifici significativi. Il Cnr Polarnet (la struttura che coordina i programmi di ricerca dell'Ente in aree polari ed estreme) ha presentato proprio a Fermo, in occasione di una mostra (dicembre 2003-marzo 2004), le ultime scoperte della base scientifica in Artide, nello isole Svalbard, dove i ricercatori spaziano in diversi settori di grande interesse per le scienze ambientali (in particolare gli studi sulla chimica e fisica dell’atmosfera), biologiche, per la tecnologia e anche per le scienze umane.
Più recente è la cooperazione per il progetto “Carta dei popoli artici”, attivo dal 2003 e inserito nei programmi dell’Anno internazionale delle aree polari (Ipy) del 2007, che prevede lo studio delle culture artiche e subartiche. “Gli intensi cambiamenti climatici che interessano la zona intorno al Circolo Polare Artico, Groenlandia in particolare, hanno costretto le popolazioni locali a modificare i propri stili di vita e oggi, complice anche l’influenza negativa della cultura occidentale, molte di loro sono a rischio estinzione. Sviluppare progetti di ricerca e cooperazione, stabilendo contatti in loco con gli Inuit, come sta facendo l’equipe di Frinchillucci, direttore del Museo Polare, nel distretto di Ammassalik, potrà contribuire alla salvaguardia delle culture tradizionali di questi popoli”, spiega Roberto Azzolini, coordinatore del progetto Cnr-Polarnet.
Nel dicembre del 2004, il Museo Polare ha ospitato anche il convegno “Il K2 cinquant’anni dopo”, organizzato dal Cnr, durante il quale sono state raccontate le ultime novità scientifiche relative alle attività di ricerca svolte nell’ambito del Progetto Ev-K2-Cnr presso il Laboratorio Piramide, situato ai piedi dell’Everest.
“La collaborazione tra il Cnr e il Museo Polare”, continua Azzolini, “concretizzatasi anche nella stesura di molti articoli per Il Polo e in un’intensa attività divulgativa, che ha avuto un forte riscontro anche con i giovani delle scuole, ha permesso di riscoprire e riunire un intero popolo di cultori dell’Artico, dimenticato e disperso da troppo tempo”.
Ha sicuramente contribuito a questa rinascita la ricchissima “Biblioteca polare” del Museo, una delle più rilevanti d’Italia, che possiede, oltre alle migliaia di fotografie e documenti raccolti da Silvio Zavatti in quarant'anni d'incessante attività scientifica, anche più di 2.500 monografie e 15.000 riviste che, insieme ad una raccolta di video e cd-rom ne fanno un vero e proprio centro di documentazione.
Il Museo Polare Etnografico 'Silvio Zavatti' si trova a Fermo, in viale Treno 29; è aperto da lunedì a venerdì dalle 9.30 alle 12.30 e dalle 15.30 alle 18.30. Il sabato, la domenica e i giorni festivi è aperto di mattina solo su prenotazione e il pomeriggio dalle 15:30 alle 19.00.
Silvia Biserni
Fonte: Gianluca Frinchillucci, Museo Polare Etnografico 'Silvio Zavatti', Fermo, tel. 0734/226166, 333/1904643, e-mail: gfrinc@yahoo.it; Roberto Azzolini, progetto Cnr-Polarnet, tel. 06/49934629, e-mail: roberto.azzolini@cnr.it; www.museopolare.it

11/07/2006

Caccia alla foca


GLI INUIT CHIEDONO UN RIPENSAMENTO SULL'EMBARGO CONTRO LA CACCIA ALLA FOCA
Canadian Press (traduzione di Davide Sapienza).

ST. JOHN'S -- Un gruppo di rappresentanza degli Inuit di Canada, Russia, Alaska e Groenlandia ha messo sull'avviso i legislatori europei che una ripresa dell'embargo sui prodotti legati alla foca potrebbe devastare le comunità native. Alcuni membri del PArlamento Europeo dicono che la caccia alla foca in Canada è crudele e non sostenibile e che hanno fatto passare una dichiarazione non vincolante che chiede l'embargo dei prodotti legati alla foca. Adesso tocca alla Commissione Europea pronunciarsi e decidere se tramutare in legge questa richiesta.
Intanto il parlamento tedesco, all'unanimità, ha sponsorizzato un embargo sull'import dopo che il Consiglio Circumpolare Inuit, che rappresenta 150,000 Inuit dell'Artico, ha inviato una lettera chiedendo un ripensamento della posizione assunta dai legislatori.
"La legislazione proposta sarebbe una ferita per l'economia e la cultura Inuit, e soprattutto per la spiritualità Inuit, dalle conseguenze inimmaginabili", ha dichiarato Patricia Cochran, capo del consiglio, in una lettera del 18 ottobre 2006.
La lettera spiega che la decisione europea di esentare i prodotti Inuit dall'embargo proposto sui prodotti legati alla foca, non funzionerebbe. L'embargo del 1983 legato ai prodotti ottenuti dalle giovani foche monache bianche, provocò un vero disastro sulle comunità Inuit autosufficienti - ha aggiunto la Cochran nella lettera spedita al cancelliere tedesco Angela Merkel e al commissario per la salute e la tutela del consumatore della commissione europea Markos Kyprianou.
Prima di procedere ha invitato i legislatori a vedere di persona come funzionano le cose nell'Artico.
"Gli Inuit fondano ogni tipo di caccia sul principio dell'uso sostenibile, non su quello soggettivo della pubblica morale, cosa che alcuni governi europei invece sembrano applicare" ha concluso.

11/03/2006

Il Polo



I'm with nenets people in this photo.

Inuit call for rethink of seal-ban proposal

A article very interesting.


Canadian Press
ST. JOHN'S -- A council representing Inuit from Canada, Russia, Alaska and Greenland has warned European legislators that a renewed push to ban seal products could devastate native communities.
Some members of the European Parliament say the annual seal hunt in Canada is cruel and unsustainable and they've passed a nonbinding declaration calling for a ban on imports of seal products. It will be up to the European Commission to determine whether it becomes law.
Meanwhile, the German parliament unanimously endorsed an import ban the day after the Inuit Circumpolar Council, which represents 150,000 Inuit living in the Arctic, sent a letter asking legislators to rethink their position.
"The proposed legislation would hurt our Inuit economy, our Inuit culture, and our Inuit spirituality in unimaginable ways," council chairwoman Patricia Cochran said in a letter dated Oct. 18.
The letter goes on to say the European decision to exempt Inuit products from the proposed seal product ban simply won't work.
The 1983 European ban on products produced from young, whitecoat harp seals wreaked havoc on self-sufficient Inuit, she noted in the letter, sent to German Chancellor Angela Merkel and EU Health and Consumer Protection Commissioner Markos Kyprianou.
She invited legislators to visit before proceeding.
"Inuit base their hunt, all hunts, on the principle of sustainable use, not on the principle of subjective 'public decency' as some European governments seem to be doing," she wrote.